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vendredi 1 décembre 2023

Sapn : l’A14 passera en flux libre dès l’année prochaine

Sanef déploiera dans quelques semaines ses nouveaux portiques pour son projet de flux libre. Les actuelles barrières de péage à Montesson et Chambourcy cesseront de fonctionner à partir de juin 2024.

Dès l’été prochain, les barrières de péage de l’autoroute A14 commenceront à disparaitre du paysage. Mais ce n’est pas pour autant que l’autoroute deviendra gratuite. Près de vingt ans après son inauguration, l’autoroute A14 va bientôt connaître une petite révolution.

S’élançant du quartier d’affaires de La Défense pour rejoindre l’A13 au niveau d’Orgeval (Yvelines), l’A14 et ses quelques vingt kilomètres va être la première autoroute française à passer entièrement à la technologie flux libre.

La Sanef, exploitante de cette autoroute ouverte en 1996, a confirmé ce changement pour 2024. D’ici la fin de l’année, l’entreprise installera de nouveaux portiques bardés de caméras de reconnaissance de plaques d’immatriculation tout le long du parcours. L’objectif : réduire les embouteillages et surtout les coûts d’exploitation.

Il faudra alors attendre l’été 2024, probablement vers le 20 juin, pour qu’ils soient opérationnels. En attendant, les 30 000 usagers quotidiens de cet axe (la partie dans le tunnel de Nanterre – La Défense reste gratuite) devront toujours payer le péage en espèces ou par carte bancaire aux barrières de Montesson et Chambourcy.

Une fois le flux libre en service, les barrières de péage de Montesson et Chambourcy seront inopérantes et disparaîtront progressivement. Une grande partie de l’espace sera alors « rendu à la nature », promet la Sanef.

La suppression du péage ne signifie pas que l’autoroute sera gratuite. Pour les utilisateurs du badge télépéage, rien ne change. Les autres usagers devront régler leur passage dans les 72 heures, soit sur internet (avec la possibilité de rendre la transaction automatique pour les futurs passages) ou bien dans des bureaux de tabac partenaires. Pour s’identifier il suffira de rentrer sa plaque d’immatriculation. Et attention pour les réfractaires. Un non-paiement pourra entrainer une amande allant jusqu’à 375 euros.

La Sanef ne prévoit pas de s’arrêter là. Après l’A14, le groupe ambitionne de s’attaquer à l’A13. L’autoroute de la Normandie passera en flux libre à la fin de l’année 2024. Toutes les barrières de péage ne disparaîtront qu’à l’horizon 2027.

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sources : Defense-92.fr 

Un répit (relatif) aux péages. En 2024, la hausse annuelle des prix sur les autoroutes, calculée en fonction de l’inflation, sera « inférieure à 3 % », a assuré ce mercredi sur RMC Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports. Cette augmentation — appliquée chaque 1er février — avait déjà été record en 2023 à cause de la hausse générale des prix, atteignant 4,75 % en moyenne.

Derrière ces 3 % prévus l’an prochain se cachent des différences selon les réseaux autoroutiers. D’après nos informations, les hausses seront comprises entre 2,71 % (Cofiroute, ASF et Escota) et 3,87 % (Tunnel du Fréjus). Sur les autoroutes gérées par la Sanef, attendez-vous à des augmentations moyennes de 2,79 %, de 3,02 % sur le réseau APRR, 3,04 % sur AREA, 3,08 % sur SAPN et 3,23 % pour le Tunnel du Mont-Blanc.

 

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sources : leparisien.fr


dimanche 27 août 2023

Nouvelle taxe sur les autoroutes : les concessionnaires prêts à riposter

Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a récemment indiqué qu'il y a bien "une discussion sur la taxation des sociétés d'autoroute" pour financer la transition écologique.

Alors que le budget 2024 devrait comporter des taxes qui vont concerner les transports les plus polluants, le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, confirme qu'il y a bien "une discussion sur la taxation des sociétés d'autoroute" pour financer la transition écologique et notamment les investissements dans l'infrastructure ferroviaire. S'il assure que cette éventuelle nouvelle taxe n'aura aucune répercussion sur le prix des péages, les sociétés concessionnaires d'autoroutes voient cela d'un autre oeil.

"Si le gouvernement avance sur cette voie, nous irons au contentieux", a prévenu le président de Vinci Autoroutes et vice-président de l'Association professionnelle des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), Pierre Coppey, interrogé par 'Les Echos'. Sanef-SAPN (Abertis) a également prévenu qu'elle ne se laissera pas faire.

De son côté, Philippe Nourry, le président des concessions autoroutières d'Eiffage en France (APRR-Area), avait déjà évoqué mi-juillet la possibilité d'attaquer le gouvernement en cas de mise en place d'une surtaxe. "Nous attaquerons. Nous ferons tout pour faire respecter le droit et nos contrats, qui sont clairs sur le sujet : nous avons une protection fiscale dédiée", avait-il assuré au 'Figaro'. "L'Etat ne peut pas augmenter les taxes et impôts spécifiques à notre secteur sans compensation", avait-il ajouté.

Les sociétés d'autoroutes réclament une "neutralisation"

Les sociétés d'autoroutes, qui rappellent que leurs seuls actifs sont les contrats qu'ils ont conclus avec l'Etat - ce qui leur permet de s'endetter -, font valoir que toute augmentation de la fiscalité devrait être neutralisée. Cette neutralisation pourrait se traduire par une augmentation des tarifs pour les automobilistes, une prolongation de la durée des concessions ou encore un remboursement de la taxation.

Néanmoins, le cabinet de Clément Beaune a expliqué aux 'Echos' que les contrats en vigueur ne prévoient pas "la neutralisation de toute augmentation de fiscalité", précisant que "les clauses dites 'de stabilité du paysage fiscal' ne s'appliquent que dans certaines conditions et notamment que sur la fiscalité 'propre' ou sectorielle, par opposition à la fiscalité générale".

"Aucun impact sur les péages" selon Clément Beaune

Lundi sur 'franceinfo', Clément Beaune a souligné l'importance d'investir massivement dans la transition écologique. "Et une des sources de financement, c'est de demander aux modes de transport les plus polluants, comme la route et l'avion, de financer les investissements dans le train pour augmenter l'offre et réduire les prix", a-t-il estimé.

Toutefois, le ministre délégué chargé des Transports a souhaité rassurer, affirmant qu'une taxe supplémentaire éventuelle pour les concessionnaires d'autoroutes n'aura "aucun impact sur les péages", qui sont "prévus par des contrats de long terme" entre les sociétés et l'Etat.

sources : www.boursier.com

 

samedi 8 avril 2023

Surrentabilité des autoroutes : la bataille des chiffres est engagée entre l'État et les concessionnaires

"Nous nous sommes trompés" sur le calcul de la rentabilité des concessions, avait estimé le 22 mars Bruno Le Maire...

Les concessions accordées aux sociétés d'autoroutes leur permettent-elles d'engranger des super-profits ? 

L'État avance ses pions et envisage de récupérer la poule aux œufs d'or avant les échéances prévues lors de la privatisation. Mais les concessionnaires n'ont pas l'intention de se laisser déposséder aussi facilement. "Le débat sur la rentabilité des sociétés concessionnaires d'autoroutes repose de moins en moins sur des considérations objectives. On est bien souvent dans des débordements passionnels ", a estimé le 29 mars le président de Vinci Autoroutes Pierre Coppey au Sénat. Lui juge sa rentabilité plutôt inférieure à ce qui était prévu quand les autoroutes ont été privatisées en 2006. "Je conteste formellement toute idée de surrentabilité ou de surprofit" , a renchéri mercredi au même endroit le président d'APRR et Area (deux sociétés d'autoroutes du groupe Eiffage), Philippe Nourry. "Nous sommes très proches des objectifs qui ont été affichés par nos actionnaires (...) dans le cadre de l'appel d'offres de privatisation", a-t-il noté, ajoutant qu'"on ne connaîtra qu'à la fin la rentabilité réelle de la concession". Et de dénoncer des "rapports plus ou moins à charge, sur la base de données fausses ou peu objectives " selon lui. Deux études montrent du doigt les autoroutes de Vinci dans le sud de la France et d'Eiffage dans le centre-est : un rapport du sénateur Vincent Delahaye (UDI) de 2020 et un autre de l'Inspection générale des finances (IGF) de 2021. 

Jusqu'à 35 milliards de surrentabilité 

samedi 1 avril 2023

Le Président de Vinci Autoroutes dément toute "surrentabilité"

 
En pleine polémique sur les "superprofits" des sociétés d'autoroutes, le président de Vinci Autoroutes Pierre Coppey a estimé mercredi que son résultat était "plutôt un peu inférieur à ce qui était prévu", se référant aux calculs de l'Autorité de régulation des transports. "Le débat sur la rentabilité des sociétés concessionnaires d'autoroutes repose de moins en moins sur des considérations objectives. On est bien souvent dans des débordements passionnels", a-t-il déploré devant la commission de l'aménagement du territoire du Sénat.
 
 
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Le Sénat ne relâche pas la pression. En pleine polémique sur les bénéfices des sociétés d’autoroute et l’augmentation récente des tarifs des péages, la commission de l’aménagement du territoire a engagé un nouveau cycle d’auditions ce 29 mars sur le sujet, avec comme point d’horizon la préparation de la fin des concessions actuelles à partir de 2031. Deux ans après la fin de la commission d’enquête sur les concessions autoroutières, qui avait pointé leur « rentabilité hors normes », le secteur est plus que jamais dans le viseur des parlementaires. Mais plus seulement.
 
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Superprofits des autoroutes : l'Etat cherche la bretelle de sortie

 


sources de l'article : Le Canard Enchainé